JE NE SUIS QUE DE L 'AMOUR ( histoire d'O   )

                      P.Bachelet / P.Delanoê

Il me traite parfois comme une reine

Il m'habille de velours, me dit  " je t'aime"

Et je suis heureuse avec lui.

Il me parle aussi parfois comme à son chien, 

Il me fait mal, il me bat, mais je reviens,

Car je suis heureuse avec lui.

Je ne suis que de l'amour, 

C'est la seule vérité,

Je n'ai qu'une liberté : aimer.

Je ne suis que de l'amour, 

Je suis faite pour donner,

Je n'ai rien à demander.

Je n'obéis qu'à sa loi, qu'à son désir,

Je ferais n'importe quoi pour son plaisir

Ce qui vient de lui, c'est ma vie.

Je ne suis que de l'amour, 

Un instant d'éternité,

Il peut jouer à volonté de moi.

Je ne suis que de l'amour, 

C'est la seule vérité, 

Je n'ai qu'une liberté : aimer................  

Et j'attendis......dix minutes, peut être quinze, je sentais au fil du temps sourdre une angoisse, je transpirais malgré la légèreté de mes vêtements...

Le temps s'égrenait très lentement.

Le coffre s'abattit brusquement, je me retournais le temps de voir Maîtresse Mira, mon Maître et Orphée mettre du matériel à l'intérieur de celui ci....

Orphée pris le volant.... et nous amena tous les quatre vers les hauteur du village.

Il avait une course a faire, il reviendrait nous chercher plus tard.....

Ce n'était vraiment pas loin,  mais le lieu était d'une beauté à couper le souffle...

Nous avancions dans un chemin pierreux et caillouteux, ce qui me faisait marcher à pas indécis et lentement, heureuse de ne pas avoir mis mes chaussures a hauts talons......

Un château en ruines s'élevait sur un promontoire inaccessible pour nous, mais son plateau majestueux, bordés d'arbres, offrait une vue splendide, et dans son creux, une cachette, et une aire parfaite pour la séance de punition qu'avait prévu Maîtresse Mira...........

Avec l'aide de mon Maître, elle  fit passer une corde aux branches d'un arbre, et m'attacha fermement les poignets  très hauts!!!

D'entrée elle m'administra une magistrale fessée , et sur mes fesses bien chaudes , je sentis ses ongles longs, labourer la peau de mon cul  déjà bien rougi.

Ses ongles, acérés comme des griffes de chatte, entraient dans ma peau avec une vigueur et une cadence infernale...

Je gémissais et déjà, je sentais le plaisir poindre........

Et brusquement de l'acier en fusion se répandit sur mes fesses sensibles........

Goutte a goutte, la cire, telle de la lave incandescente, laissait ses traînées rouges sur mes fesses........... et je jouis sur mes chaussures....... et sur l'herbe......

Suite.........

                  Cette après midi me dit Maîtresse MIRA, le donjon est pour nous tous.......

Je la regardais s'habiller, toujours aussi belle, hiératique, mais aussi tellement humaine, qu'un flot de bonheur me surpris!

Orphée , son mari soumis, attendait déjà  dans le donjon.

Nu, je lui mis les poignets aux mains et aux chevilles, je  me sentais gauche, j'avais peur de trop serrer, de pincer sa peau, mais  prise dans le jeu je  me lâchait.....

Cire, fouet, suspension, je n'ai pas vu le temps passer...... que déjà un constat était fait : j'avais frappé trop fort avec un fouet, Orphée avait des marques sur les flancs, et le regard courroucé de Maîtresse Mira ne laissait rien de bon à prévoir pour ma gouverne.......

Je m'excusais auprès d'Orphée,... mais le mal était fait......

Je compris que la punition serait à la hauteur  de mes écarts......

Nous avions eu chaud dans le donjon, aussi décidèrent t'ils de continuer la domination en plein air......

Je remis humblement ma jupette et mon haut noirs, toujours nue en dessous, je m'installais dans la voiture et j'attendis.....

A  suivre.......