TEMPUS FUGIT

Mardi 21 avril 2 21 /04 /Avr 15:10
TEMPUS FUGIT EPILOGUE .

Nous avions pris possession de ce lieu magique, et , voilà, que le séminaire s'achève.
Pendant trois jours, nous avons vécu hors du temps, des conventions, nous avons plongé au plus profond de nous même, de nos âmes, et de nos corps; l'être humain à des ressources en lui, mais  nous en sommes revenus, plus forts, plus grandis dans  notre soumission, et dans nos envies de bdsm......
C'est une bonne leçon de vie et d'humilité... de persévérance, et d'humanité, d'avoir vécu en communauté, d'avoir dû compter sur le soutien de tous, de l'entraide entre soumis et soumises .....

Quand aux Maîtres et Maîtresses, ils ont été exemplaires, sévères, mais juste, attentionnés quand il le fallait, et réconfortant pour nous soutenir quand nous craquions.....

Maintenant j'ai hâte de vivre d'autres moments aussi intenses, alors Maître s'il vous plait, vite , organisez d'autres séminaires tous aussi sublimes que celui que nous venons de vivre!!!!!!
 
Par Maître andré - Publié dans : TEMPUS FUGIT
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Mardi 21 avril 2 21 /04 /Avr 12:28
TEMPUS FUGIT    :       SECONDE JOURNEE  



Il était tard, et la fatigue pesait sur tous mes membres.... Et bien dirent-ils à  l'unisson, pour vous récompenser d'avoir vécu cette journée, nous sommes fiers de vous offrir une petite faveur.,bien méritée, nous allons vous prodiguer un massage apaisant, décontractant, après vous ferez une bonne nuit!!!!

Maître prit une huile parfumée , et pendant une demi heure ce fut le plaisir total.
Des doigts de pieds, à la tête, il me massa mensuellement, et mes sens à nouveau en éveil, suivaient les courbes de ses mains sur mes fesses, mon dos, mes épaules.....
J'écartais les jambes, lui faisant comprendre que mon excitation était encore vive.
Je n'avais pas envie que cela s'arrête..
Sa main s'immisça entre mes cuisses, et remonta lentement, mon sexe était humide; il y glissa ses doigts.
Il caressa avec son majeur, tandis que son pouce décrivait des cercles autour de mon clitoris.

Je me mis a bouger doucement en cadence. Je sentais la tension me gagner, impérative, irrépréssible, des gémissements de plaisir s'échappaient de ma gorge, et l'orgasme salvateur vint.
Alanguie, reposée, je nageais dans la béatitude..... Et l'heure du coucher arriva.

Cette nuit, vous allez dormir tous ensemble, vous avez besoin d'une bonne nuit de sommeil, et nous aussi dirent ils, nous allons vous enlever vos bandeaux et vos bouchons d'oreilles.
J'étais un peu déçue, moi qui n'attendais  qu'à dormir attachée, qui espérais des tourments nocturnes.

Pour évacuer toute cette tension, nous nous sommes comportés pendant un quart d'heure comme des enfants dans une colonie de vacances, à rire, à plaisanter, et le sommeil vint nous terrasser.

Le jour perçait, un pâle soleil attirait une multitude d'oiseaux piailleurs.

Maître André monta nous voir dans la mezzanine, d'un ton rassurant, il nous invita à nous lever, à déjeûner,tous ensemble,à nous laver, oh quelle joie!!! et seulement après nous devions reprendre le cours du séminaire tempus fugit.


   

L'angoisse était palpable,remettre le bandeau, ne plus entendre encore, endosser cette guenille puante, tout en moi refusait... je me rebellais....
Et puis quand in vint me prendre par la main, toute ma docilité repris mon être.
Je voulais qu'il soit fier de moi.
Je subis d'autres tourments, des poids, des pinces, encore et toujours du fouet...
Et comme je n'arrivais pas à faire bander soumis C avec ma bouche, on me fit comprendre que je serais punie dans l'après midi!
L'heure du repas stoppa  pour un moment nos tourments.
On se retrouva tous et toutes , autour d'un bar en fer, sur des hauts tabourets, et à travers nos bandeaux, nous voyions un peu de lumière, la journée était ensoleillée, cela nous donna du punch.
Le repas composé de viande coupée et de salade fut mangé avec les mains, et avec appetit cette fois ci, la sauce dégoulinait de nos doigts.

 
   

   

N° 2 !!!!!!!  ta guenille ressemble à une serpillière !!! c'est honteux!! Je baissais la tête, je tendais le dos, sûrement, encore une punition à venir...... Nous avons même eu droit à une coupe de champagne, que je buvais avec délectation.
Mais notre humiliation était toujours présente, dès que  l'envie d'aller aux toilettes se faisait impérative, nos maîtres et maîtresses, intransigeants, attendaient la dernière limite, et impuissants, il fallait supplier.....
Et bien, puisque  vous avez envie de faire pipi, nous allons acceèder à vos désirs.
A la queue leu leu, nous nous retrouvâmes dehors dans le jardin!
Les trois soumises numéro 1, numéro 2, et numéro 3 à genoux et nues.
J'entendais soumise numéro 3 qui pleurait, qui disait non non non!!!!
Entre soumise numéro 1, et moi même, nous lui entourions les épaules , et la taille, pour la réconforter, et l'aider à passer l'épreuve qu'elle ne connaissait pas encore.
Et soudain, une pluie dorée, chaude et odorante, s'abattit sur nous trois.
Le soleil nous réchauffait le dos et les fesses, et malgré cette humiliation, nous profitions de ce moment privilégié.
 



Une douche chaude et réconfortante, nous avait ragaillardi... et TEMPUS FUGIT  s'acheva.

De numéro 2, je redevins Kassandra.

Quel soulagement de pouvoir jeter ma guenille, et d'ôter mon bandeau.

Je m'étais battue contre moi même, et j'étais fière d'avoir réussi à bien me comporter.

Merci à vous Maîtres et Maîtresses, d'avoir vécu avec nous ces moments magiques, et hors du temps.

Merci à toi Maître, d'avoir su si bien décoder mes attentes et mes envies....... et vivement le prochain séminaire.
  

                    
Par Maître andré - Publié dans : TEMPUS FUGIT
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Mardi 21 avril 2 21 /04 /Avr 10:37
VTEMPUS FUGIT :        LES PUNITIONS

Après deux heures d'en-fermement, mon Maître est venu me chercher.... Je l'ai perturbé par mes larmes. J'étais à bout....Il me soutenait presque.

Aveugle comme je l'étais, j'ai senti l'herbe sous mes pieds. Nous étions à l'extérieur...... Il m'a dit : écartes les jambes, fais attention, il y a un soumis sous toi.
Nous étions en file indienne, devant et derrière moi, étaient mes compagnons d'infortune.
Soumis C a été puni, il n'a pas bu sa bouteille, nous dit Maîtresse Anais, alors  vous aller devoir vous soulager sur lui.
Ma vessie me faisait tellement souffrir que je n'arrivais pas à émettre la moindre goutte, et soudain, derrière moi, ma guenille venait d'être mouillée par l'urine d'un soumis qui se soulageait, et soudain, ce fut le déluge..... Je me vidais entièrement, avec une satisfaction non feinte, sans pitié pour soumis C que nous inondions....
Quel soulagement, quel bonheur je pensais.....

Tremblante de froid, sentant l'urine, on eut pitié de moi, et l'on me conduisit vers le vieux poêle à bois, que je reconnus aussitôt à l'odeur de poussières vieillies, je ne bougeais plus,  sa maigre chaleur m'envahissait totalement, mes fesses touchaient la tôle noircie, je me calmais.....



Et l'on me prit par la main, pour me donner ma première punition, suite à l'interrogatoire: tu seras fouettée par tous les maîtres et maîtresses...

Engourdie encore par le froid, le premier coup de fouet me surprit par son intensité. Il n'était pas question de plaisir, juste me punir....pour mon insolence.
Les coups tombaient en cadence, je sentais que plusieurs personnes en même temps me frappaient.

A côté de moi, j'entendais  pleurer et renifler, qui craquait ?  Je ne pouvais même pas le ou la réconforter....Le sommeil me gagnait, et le coucher n'était pas encore prévu. 




A quatre pattes, sur le tapis, certains coups glissaient sur mes jambes, sur mes pieds, et me faisait tressauter, et gémir.

C'est très bien ! me dirent ils, reposes toi, tu vas bientôt dîner avec tous les soumis et soumises....

Je m'attendais à ce que mon maître me délivre, mais non bien au contraire, assise par terre, sur le tapis, toujours les yeux bandés, les jambes écartées, ils nous disposèrent.




Voilà, tu as une assiette devant toi, prends la cuiller pour manger.
Ma première tentative fut vaine, je portais la cuiller à ma bouche, il n'y avait rien. Alors j'ai dû me servir de ma main gauche pour y mettre de la nourriture.... C'était une salade de pâtes.

Toute la tension de la journée était encore présente, mais je ne savais plus où nous étions, ni l'heure qu'il pouvait être, et quand mon maître vint me questionner sur l'heure, j'avais plus de 3 heures de retard.....

Sans faim et sans soif, nous étions plongés dans le silence, toujours avec nous même comme ennemi.




 

    

 

 
Par Maître andré - Publié dans : TEMPUS FUGIT
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Lundi 20 avril 1 20 /04 /Avr 18:47

L'ENFERMEMENT  :

Après l'interrogatoire, vêtue de ma guenille, de mon numéro, de mes boules quies, et de mon bandeau sur les yeux, on me conduisit dans une pièce où l'on me fit asseoir sur une chaise inconfortable.

A peine assise, on me fit comprendre que je devais boire la bouteille d'eau qu'on venait de me remettre.

Sourde et aveugle, où étais je ? je ne savais plus, j'avais perdu tous mes repères....

Le temps s'écoulait lentement, je buvais sans soif, et ma bouteille me paraissait toujours pleine.... Je buvais jusqu'à l'écoeurement.

Un moment la porte s'ouvrit, je croyais qu'on allait me délivrer, mais c'était horreur pour me remettre une nouvelle bouteille d'eau glacée, et des doigts sont venus s'insinuer dans mon intimité....

J'ai laissé faire, mais aucun plaisir n'est venu, plutôt une douleur sourde qui faisait contracter encore plus mon ventre près a exploser.

Mes pieds nus pompaient le froid du sol en béton, et ma vessie se gonflait de plus en plus, j'endurais le martyr....

Je me tordais de douleur sur ma chaise, je me relevais, je m'asseyais, à un moment pour calmer ma douleur je me suis mise à genoux sur le sol rugueux, croyant soulager la douleur de mon ventre.... et je finis par craquer.

Soudain des larmes jaillirent de mes yeux.

Je ne sais combien de temps je pleurais ainsi de douleur , d'anéantissement.

La journée n'avait été qu'une succession d'évènements chaotiques, comme une musique discordante sans queue ni tête, entre excès et doute, de colère aussi. Je m'étais finalement sentie profondément déçue par mon attitude et mon manque de résistance.

Mais mon abattement laissa place à une forme d'indignation.

Ce débat avec moi même d'où ressortait  ma colère était injustifiée, je le savais.

J'avais accepté ce challenge, j'irais jusqu'au bout.

Je me recroquevillais dans ma guenille, non pas pour la chaleur qu'elle devait me procurer, mais parce que j'avais honte de m'être ainsi lamenté.

Et la porte s'ouvrit.....on venait me chercher..... cet enfermement avait duré plus de 2 heures....

Par Maître andré - Publié dans : TEMPUS FUGIT
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Lundi 20 avril 1 20 /04 /Avr 17:28

L'INTERROGATOIRE  :

 


Et puis vint mon tour............

Je me retrouvais devant mes juges.... qui étaient tous masqués.
L'on me  tendit un masque blanc que je devais mettre sur mon visage.  

Je tremblais certes, mais ce masque allait me protéger de leurs regards, que je n'aurais d'ailleurs pas pu soutenir. Comme il n'était pas à ma taille, je privilégiais la respiration au profit de la vision.
En tout premier lieu, on me questionna sur le texte que mon Maître m'avait donné à synthétiser.
Je leur dit que ce texte m'avait profondément humiliée, qu'il ne correspondait en rien à ma personnalité, et mon inquisiteur Maître G me répondit qu'il avait été choisi dans ce but....
Je ne sais plus ce que j'ai pu leur dire..... j'ai parlé, dit ce que j'avais sur le coeur....... Je n'avais pas été une soumise docile, mais plutôt rebelle dans mes propos, aussi je fus mal noté.....

Après commença le  vrai interrogatoire.....

Présentes toi..... " Sais tu le nom du séminaire "?, connais tu les objectifs ?......

Je répondais comme dans un rêve, il me semblait que Kassandra s'était dédoublée, je me voyais répondre....
Quels sont les jeux et les contraintes que tu aimes le plus, le moins etc.... et cet entretien qui n'en finissait  plus.

C'était un moment très  solennel, hiératique, les Maîtres et Maîtresses étaient à mes yeux la puissance même.
Et Maître G continuait  à s'adresser à la soumise que  j'étais...

Tu seras pour nous à notre entière disposition, cela  veut dire à nos bons vouloir, tant pour les punitions, actes sexuels, sévices de toutes sortes, l'acceptes tu ?
Cependant aucune dérogation ne sera tolérée, les sanctions seront sévères et immédiates.....

Je me suis entendue répondre timidement un oui.
Très bien me dit Maître G, deshabilles toi maintenant, pose tes affaires ici en tas par terre, tu ne les retrouveras qu'en fin de séminaire.

 

Tu ne seras plus soumise Kassandra, mais nous allons te donner cette plaque d'immatriculation, tu seras pour nous maintenant que numéro 2!!
Autour de mon cou on me fit glisser une corde avec une plaque de bois orné du chiffre 2.
Et maintenant numéro 2 écartes ton sexe, tes fesses avec tes mains, et répètes après moi, me dit Maître G " Grande pute je serais, à aucune occasion je me désisterais, je serais votre esclave, pliée à vos désirs!"

Je répétais comme un automate ces paroles blessantes.    

    

Et maintenant masturbes toi devant cette assemblée.
Heureusement que le masque me protégeait, je n'aurais pas pu occulter la honte qui me montait aux joues.
Je glissais ma main dans mon sexe, et je me caressais doucement d'abord, puis de plus en plus rapidement..... et je laissais échapper quelques gémissements involontaires.
ça suffit gronda Maître C, allonges toi par terre, sur le dos et écartes tes jambes.....
Un froid intense s'insinua en moi, et une douleur vive me fit frissonner. Maître G venait d'introduire un spéculum dans ma fente sans ménagement.
Il faut que je regarde si tu es aptes me dit-il !! Mets toi sur le ventre maintenant, et le spéculum m'arracha un cri quand je le sentis dans mon intimité profonde.
ca suffit!!!!

Lèves toi numéro 2, en me tendant une guenille et une corde de chanvre!
Voilà tes nouveaux vêtements. Mets tes sandales, et nous allons te bander les yeux pour toute la durée de ce séminaire, tu seras totalement dépendante de notre pouvoir......
Aveugle et frissonnante, on me prit la main, et en trébuchant, on m'emmena dans une autre pièce.....
Assieds toi et attends!
Dans ma main, on me remit une grande bouteille d'eau froide... bois, et tâches qu'elle soit vide quand nous reviendrons te voir.

 
Par Maître andré - Publié dans : TEMPUS FUGIT
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  • : Le blog de Maître André & Kassandra
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  • : PASSION BDSM Une histoire d'amour,une histoire commencée il y a plusieurs annéees, une histoire à partager. Avant de tourner cette page , sachez ce que vous allez découvrir n'est pas facile à admettre. Si vous n'êtes pas attiré par le bdsm, et conscient des codes de ce monde secret, n'ouvrez pas la boîte de Pandore. Garder vous bien de porter un jugement hâtif, on ne voit bien qu'avec le coeur , l essentiel est invisible pour les yeux . ( Saint - Exupéry )
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  • : 25/02/2008

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