Dimanche 26 avril
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17:02
La hâte de mon Maître, ne me laisse plus de répit, ce soir toute dolente encore, il m'attire vers lui.
Viens me dit-il.... tends tes poignets que j'y lace ces fers....
Assieds toi à califourchon sur cette chaine, et lèves les bras; que je puisse les attacher bien haut.....
Il trempe un coton dans un flacon d'alcool, c'est froid et ça pique; il doit me rester encore des vestiges de traces de coups de fouet sur mon dos....
Avec un couteau, il trace des lignes dans mon dos, je ne vois pas ce qu'il fait, mais j'entends, et je sens qu'il déchire les protections qui renferment les aiguilles; il en sort un grand
nombre.....
La première sensation éclate....la pointe soulève la peau et l'autre côté du bourrelet, et la traverse de part en part, il enfonce déjà une autre aiguille, en suivant la ligne qu'il s'est
fixé.....
Malgré la douleur accompagnant chaque entrée, et surtout chaque sortie, je le supporte facilement.
Mon éréthisme monte, et c'est comme à une sorte d'étreinte amoureuse que je m'offre, docile et tendue par l'épreuve.
Les enfoncements se succèdent avec une lente régularité, la première ligne est équipée....
Voilà, je vais t'accorder deux minutes de repos avant de passer à la seconde ligne.
Son front moite, son regard, un léger tremblement dans sa voix..... Je refrène avec peine la question qui monte à la bouche
Inutilement, car il me répond à mon interrogation muette....
Crois tu que ce que je te fais me laisse indifférent.?
Il se penche sur moi, et je sens son coeur battre la chamade; c'est surtout ton acceptation qui m'émeut; tu ne geins pas, tu ne pleurniches pas,... je suis un Maître heureux.
Après ce petit moment, il reprend la seconde ligne avec la même décision calme, et ma connivence facilite encore l'acceptation..
Douceur ambigûe de ses mains......
A chaque pénétration mon excitation monte et flotte près de l'orgasme, sans l'atteindre, et me laisse vibrante et perméable à la douleur attendue.
L'autre ligne est enfin équipée.
Dans une autre boîte, Maître a sorti des élastiques. Il en prend un et le tire à deux mains, et le fais glisser à chaque extrémité de l'aiguille, de telle sorte que la tension rapproche la peau
en se resserrant.
La tension monte chaque fois, la douleur est franche et d'une redoutable acuité, elle m'arrache quelques gémissements incontrôlés
Bien, mais ce n'est pas fini me dit -il.....
Je reconnais, rien qu'à l'odeur, c'est une bougie qu'il vient d'allumer....
Je m'installe dans mon attente, comme dans un univers fermé qu'habitents seuls mon désir et ma douleur. La souffrance est étale, j'ai senti la brûlure de la cire chaude englober les pointes
d'acier et fondre sur les élastiques.
Je sombre par instants dans une demi torpeur, puis la lucidité revient, et avec elle la conscience d'être possédée par mon Maître, identifiée à la douleur qui m'habite....
Je te libère, tu as été parfaite!!
La douleur est lente à se calmer, lorsque les élastiques coupés me libèrent de la tension, et l'extraction des aiguilles est presque indolore dans les chairs insensibilisées par l'excès de
souffrance qu'elles ont longuement endurée.
Brisée, sans force, je me laisse bercer dans ses bras protecteurs, et Maître m'emmène dans sa couche, heureuse et comblée.
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