Lundi 27 avril
1
27
/04
/Avr
18:18
Maître André m'a accordé un petit répit...
Ses caresses s'étaient faites non autoritaires, mais non moins exigeantes.
Ce matin pourtant, sa dureté souriante,s'efforce de secouer le reste de ma torpeur.
Cette épreuve, me dit-il, ne sera qu'endurance....
Et tandis que je me dénude, je me sens prise du même besoin d'abandon qu'aux premières épreuves, et me prépare mentalement.
Sur la table est étalé mon joli corset rouge bordeaux.
Il m'aide à l'enfiler, c'est une longue gaine, dont la double échancrure devant, épouse le haut des seins, remontant, un peu plus haut dans le dos, tandis que moule étroitement la taille et les
fesses, sans toutefois entraver le mouvement.
Le laçage pour l'instant reste souple... je suis à l'aise. Je reste immobile , les yeux fermés, savourant la sensation d'en-serrement.
Cela n'a rien de douloureux, ni d'insupportable, et ce n'est sûrement pas là que réside l'épreuve.....
Maître s'est approché, portant une boîte métallique... que je connais... et je frissonne.... je sais qu'elle contient des épingles de couturière, dont les têtes sont terminées par des boules
multicolores.
La première s'enfonce sous le sein droit, la suivante sous le sein gauche, et suit ainsi une ligne verticale de part et d'autre du ventre, jusqu'à pubis.
La douleur au départ anodine, devient nettement plus aiguë.
Voilà me dit -il, pour devant c'est terminé, je vais finir l'arrière....
Les épingles s'enfoncent régulièrement de chaque côté des aisselles, pour descendre jusqu'à la taille...
La brûlure est franche, je me raccroche à la table pour ne pas défaillir... mais en même temps, je suis toute humide de plaisir..
Te voilà équipé..... maintenant.....
Maître reprend le serrage des liens, mon souffle est coupé, tant cela me comprime, et les aiguilles pénètrent encore plus profondément dans mes chairs.
A chaque respiration, un râle sort de mes lèvres, douleur et plaisir s'entremèlent....
Maintenant, penche toi, fais des flexions de buste....
A la première flexion, les muscles contractés, une douleur sourde et vibrante se réveille...... Maître resserre encore et encore mon corset.
Je bouge, je me plie, je me redresse, chaque mouvement m'enfonce de plus en plus dans une spirale de douleur et de bonheur aussi.............. et je me sens presque frustrée quand l'épreuve
se termine.
Debout contre lui, je savoure la caresse de ses mains qui délie les lacets du corset, dont les deux moitiés séparées; n'adhèrent plus à moi que par les aiguilles.....
Maître m'en dépouille en un lent arrachage. Je défaille, je ne peux retenir un cri de plaisir......
Par Maître andré
-
Publié dans : LES SUPPLICES DE KASSANDRA
0
Derniers Commentaires