Des applications et des jeux très variés ,
Des moments pris à la loupe , des moments intenses à partager .....
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Des applications et des jeux très variés ,
Des moments pris à la loupe , des moments intenses à partager .....
Une fessée aux sarments de beaujolais quel bonheur , à déguster sans modération ..... sourire
Contrairement à l'opinion , le masochisme est bien plus répandu chez les hommes que chez les femmes.( On compte environ 20 hommes pour une femme ), et principalement chez les hommes
homosexuels.
On comprend ce phénomène quand on est conscient qu'un des aspects essentiels de cette stratégie consiste à extérioriser les desirs "féminins" de l'homme, sans lui retirer sa position de
force masculine.
Ces composants masochismes peuvent intervenir dans un large champ de combinaison : de l'autodestruction et son extrémité, le suicide, jusqu'à la jouissance dans la douleur par la pervertion
sexuelle.
Pour Freud, le masochisme érogène est un phénomène pulsionnel primaire : une pulsion de mort subsistant dans l'organisme, qui reste liée libidineusement par une co - excitation sexuelle.
Freud voit dans le masochisme primaire " le plaisir dans la douleur" une combinaison destructrice intériorisée de sexualité.
¨Pour Reik, l'élément le plus important pour comprendre le masochisme est le fantasme.
Ce qui veut dire que les individus de peu d'imagination ne sont pas enclins au masochisme.
L'imagination à pour tâche, de créer une tension sexuelle.
Les séances masochistes servent seulement à réaliser des fantasmes précédents.
Ce que le masochiste recherche, c'est prolonger le plaisir préliminaire à l'aide d'un élément suspensif, c'est à dire une tension suspensive et incertaine.
Sadisme et masochisme vont rarement l'un sans l'autre.
Pour Freud, le sadique est toujours également un masochiste., mais chez lui la part active et passive de la pervertion peut être plus fortement marquée, et constituer le principal de son activité
sexuelle.
Le sadisme, comme le masochisme,révèle en soi des tendances contraires qui s'ignorent : toutefois, l'une des deux tendances pulsionnelles a généralement le dessus.
Freud retire également à cette pervertion son aspect insolite : en elle, on ne ferait que montrer, en les exagérant les conflits sexuels, que toute personne "normale" abrite en son
inconscient.
Tout homme, ou toute femme possède en soi, sous une forme plus ou moins marquée, des traits autodestructeurs masochistes, ou qui y sont étroitement liés.
C'est l'éternel féminin , présent chez les hommes qui tirent ces derniers vers le bas.
Rien ne semble plus contredire le principe du plaisir masochisme.
Alors qu'en général, les gens tendent à éviter la souffrance, celle ci, semble, être recherchée par les masochistes, en même leur procurer du plaisir.
Les propos d'une religieuse Portugaise,dont les paroles,des siècles plus tard,ont gardé toute leur actualité:
"C'est dans la douleur que nous nous donnons la vie . En voulant éviter la douleur,nous nous tuons. Si nous refusons de sentir la souffrance,nous tuons notre sentiment. Nous ne
possédons pas des organes pour éprouver la douleur et d'autres pour éprouver le bonheur. Qui se cuirasse contre la douleur se cuirasse aussi contre le bonheur et les autres sensations
agréables. Ce qui importe ce n'est pas d'avoir une certaine sorte de sensation, mais surtout de pouvoir éprouver et ressentir . D'être vivant.
LES DELICES DU FOUET
La flagellation est un phénomène que l'on rencontre tout au long du Moyen Age.
Elle n'est pas seulement regardée comme un acte de pénitence , mais comme un remède propre à raviver des émotions attiédies. La flagellation , dit-on, stimule le flux des humeurset, par
conséquent, aussi l'humeur de l'âme. Elle est une excellente thérapeuthique contre la mélancoliequi emprisonne et paralyse l'âme, en n'accélèrant pas seulement le flux des humeurs , mais en
excitant également l'imagination, c'est à dire la production d'images mentales capables d'arracher l' âme à la mélancolie.
Dans la vie monacale, la flagellation est désignée par "discipline" , depuis le 12ème. siècle la "discipline" désigne aussi l'instrument lui-même, une sorte de fouet.
Chacun des gestes est en même temps une acceptation et une négation, puisqu'il torture le corps, au nom d'une liberté qui ne cherche pour finir, qu ' à en affirmer l'entité, à surmonter la
dualité du corps et de l'esprit.
De la même façon que la flagellation apparaît comme la négation du corps, elle en est aussi l ' affirmation radicale.Il n'y a pas de salut sans le corps, bien qu'on prétende obstacle de la
liberté.
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
Derniers Commentaires